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U2HEART

7 août 2005

La bomba U2 llega a BCN - ESP

Parution : http://www.elperiodico.com

Ante los 53.000 espectadores que el viernes por la noche llenaban el estadio Charles Ehrmann de Niza, Bono proclamó que U2 se sentía "en casa". Por supuesto, hubo ovación eufórica. Este tipo de sentencias siempre han gustado al público de rock. El caso es que los irlandeses literalmente actuaron en casa. O, para precisar, en su segunda casa. Los cuatro músicos y sus respectivas familias pasan bastantes temporadas en la residencia con piscina que cada uno de ellos mantiene en la Costa Azul.
Fue, por tanto, un concierto sin hotel, de cercanías, entre conocidos --Bono invitó a 800 amigos y familiares--, de estadio menor, el último antes de su aterrizaje hoy en el majestuoso Camp Nou, donde se reunirán más de 80.000 seguidores que agotaron las entradas tras una épica jornada de colas, sudor y nervios. La anterior visita del grupo fue en el 2001 en el Palau Sant Jordi ante, parece mentira, sólo 19.000 espectadores.
Los miembros de U2 volarán hoy mismo desde Niza hacia Barcelona recuperados ya, esperemos, de la fiesta posterior al concierto del viernes. Entre los invitados ilustres --a la fiesta y al concierto--, Elton John, Michael Stipe y Quincy Jones, a los que Bono citó desde el escenario. Al primero le agradeció su activismo en la lucha contra el sida; del líder de REM destacó sus dotes de vocalista y su conciencia social; del productor musical se quedó con una enseñanza: "Quincy Jones --declaró-- fue quien me hizo ver que a través de la música se pueden cambiar muchas cosas en el mundo".

DIVO Y PREDICADOR
Sí, Bono habla y mucho a lo largo de sus conciertos de este Vertigo Tour. En el tramo inicial suele comportarse como un gamberrete, como un punk, sobreactuado y exagerado, que saca la lengua y escupe el agua, como un arquetípico divo del rock. Luego, en el cuerpo central, echa el freno de mano y emerge el Bono mesiánico, el Bono emocional, el Bono político. El que grita contra la pobreza, reclama la coexistencia pacífica de todas las religiones y llama a erradicar las enfermedades más letales del tercer mundo. Bono es un gran agitador de masas, tanto en el trayecto más festivo del repertorio como entre canción y canción, cuando se sube al púlpito a predicar el bien.
The Edge, Adam Clayton y Larry Mullen Jr., los otros miembros del cuarteto, le dejan hacer, desde cierta distancia, porque entre todos parecen haber alcanzado la fórmula idónea para que los apasionados mensajes del líder del grupo no solapen la esencia de lo que debe de ser un espectáculo de rock.
Bono encuentra siempre un enlace entre la canción que van a tocar y la rabiosa actualidad. Suenan los primeros acordes de, por ejemplo, Miss Sarajevo y el cantante dedica la pieza a las víctimas de los atentados de Londres, Egipto y todo Oriente Próximo ocurridos en las últimas semanas. Suena el arranque de Where the streets have no name y Bono recuerda, con voz firme, que esas calles olvidadas de África existen, calles en las que "hay miles de personas que mueren vergonzosamente de hambre día tras día".
El grupo refuerza su presencia escénica con una enorme pantalla, formada por 11.000 bombillas, que emite deslumbrantes fogonazos de imágenes, casi siempre con el objetivo de impactar en la conciencia de un público que se lo pasa bien. Son dos horas de un show que, aparte de comprometido, resulta avasallador.
El fan de U2 se va contento porque escucha las canciones que quiere escuchar, los grandes éxitos que han cimentado la estatura mastodóntica del grupo. Según el repertorio que han repetido en las últimas actuaciones, U2 empezará esta noche en el Camp Nou con Vertigo, el primer sencillo de How to dismantle an atomic bomb, que no sólo abre sino que cierra también el concierto. Ni que andasen escasos de material.
A partir de ahí, enlazan canciones de sus orígenes, como I will follow, Electric Co. y New Year's day, hasta mitad de recorrido, momento en que deshojan el último disco. City of blinding lights, Miracle drug y la elegíaca Sometimes you can't make it on your own suenan reforzadas por efectos proyectados desde la pantalla. En Niza, en esta última canción, Bono se puso personal y recordó la figura de su padre ya fallecido.
El final, según el guión de las últimas fechas, debe alcanzarse con Pride, Where the streets have no name y One. En la bronceada ciudad francesa, dos bises de tres canciones cada uno, de discos distintos, sellaron el concierto; posiblemente suceda lo mismo hoy en Barcelona.
Los grupos Keane y Kaiser Chiefs entretendrán esta noche la espera.

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7 août 2005

L'univers de Wim Wenders sur la Piazza Grande - FRA

Parution : http://www.swissinfo.org/

Un Léopard d’honneur a été remis samedi au réalisateur allemand, qui a présenté son dernier film, «Don’t come knocking», au Festival de Locarno.

Personnages extravagants, beauté de l’image, légèreté du ton et profondeur du propos... Tout l’univers de Wim Wenders était là, ce soir, sur la Piazza Grande.

Tout juste arrivé à Locarno, Wim Wenders a eu l’occasion de découvrir l’une des composantes essentielles de la Suisse... Le plurilinguisme. Accentué par le rôle international du festival, le problème des langues est apparu de manière cocasse en pleine conférence de presse.

Pendant une bonne dizaine de minutes, le réalisateur n’a pas pu aligner trois phrases consécutives, les journalistes se disputant pour savoir en quelle langue il fallait assurer la traduction simultanée. Allemand, italien et français? Ou allemand, italien et anglais?

Eternel débat auquel nous sommes habitués en Suisse... Wim Wenders, lui, l’a découvert avec humour. En regardant le Léopard d’honneur déposé devant lui: «That’s a very cool cat! This is what I can say in English».

Quelques heures plus tard, Wim Wenders recevait officiellement le 'cool cat’ et présentait son dernier film sur la Piazza Grande. «Vingt et un ans après Paris, Texas, je suis heureux d’avoir retrouvé ces paysages que j’aime». Don’t come knocking se situe dans le Montana et le Nevada. L’Amérique profonde. On la reconnaît dès les premières images.

Nouveau western

Un homme s’enfuit à cheval dans un décor de Far West. Veste à franges, chapeau texan. Un cow-boy, peut-être... Non, pas exactement. Il manque la poussière. Il manque le regard implacable. Tout est trop lisse pour être vrai.

L’homme s’appelle Howard Spence (Sam Shepard). C’est un acteur. Il fuit le plateau de tournage de son dernier western. Là-bas, la production le cherche. Elle a engagé un chasseur de tête (Tim Roth) pour retrouver la star.

Lui s’appelle Sutter. Il fait partie de ceux qui n’abandonnent jamais. Il fouille la caravane d’Howard Spence. Bouteilles de rhum vides, cannettes écrasées. Un panneau en carton avec ces mots écrits au feutre noir: «Don’t come knocking!».

Du Nevada au Montana

Entre-temps, le cow-boy a échangé ses boots et son cheval. Maintenant, il roule. Voiture. Autocar. Il roule encore. Il va se réfugier chez sa mère qu’il n’a pas vue depuis de longues années.

A 60 ans, Howard Spence se retrouve ainsi dans sa chambre d’adolescent reconstituée dans le sous-sol – le ranch familial a été vendu à la mort du père.

Avec lui, on fait alors le bilan de sa vie à travers les articles de presse que la mère a collectionnés dans un album. «Drogue, sexe, argent»... «Howard Spence au bout du rouleau»... Une vie de débauche qui laisse juste un grand vide.

Et puis vient cette révélation balancée par la maman entre deux bouchées d’œufs brouillés et une gorgée de jus d’orange. Une révélation qui va peut-être tout changer. 'Tu as un fils’... 'Il y a cette femme’... 'Quelque part dans le Montana’...

Howard reprend la route. Un voyage durant lequel il va sans cesse devoir lutter contre sa faiblesse. «Chiche que t’arrives jusqu’au Montana!», se lance-t-il à lui-même au lendemain d’une cuite. Au bout du chemin, des rencontres. Et peut-être une nouvelle vie...

Le bonheur de retrouver Wim Wenders

Avec Don’t come knocking, Wim Wenders et Sam Shepard (scénario) évoquent les Etats-Unis, l’amour, la filiation,... Le tout avec une légèreté poignante, de celles qui nous laissent ce petit sourire complice plusieurs heures encore après la projection.

Et puis, il y a ce plaisir de retrouver l’univers de Wenders. La lumière, les couleurs, l’image si belle. Dès le premier plan, on entend les murmures admiratifs du public. Ensuite, on oublie cette perfection. Au profit des personnages. A la fois excentriques et tellement vrais.

La fille mystérieuse qui remet sans cesse sa mèche de cheveux derrière l’oreille et emporte les cendres de sa mère partout où elle va. Cet homme qui marche au bord de la route, au milieu de nulle part, un sac de golf à l’épaule. Ou celui-là encore avec son rasoir électrique en plein désert.

Autant de personnages servis par les dialogues de Sam Shepard, qui sonnent «comme le jazz, rythmés et très musicaux», selon les termes de Jessica Lange, merveilleuse Doreen dans le film et épouse de Sam Shepard dans la vraie vie.

Enfin, il y a la musique (T Bone Burnet), magnifique. A laquelle doit s’ajouter bientôt un générique composé par le chanteur du groupe U2... «Bono me l’avait proposé, a confié Wim Wenders samedi à Locarno. Il était très occupé et le morceau est arrivé trop tard pour l’intégrer. Mais nous le ferons avant la sortie en salle.» Le titre: Don’t come knocking.

«Une excellente raison pour revoir le film», ajoute le réalisateur. Le voir et le revoir encore. Absolument. Et attention en sortant de la salle! Avec votre petit air égaré, vous risquez de trébucher sur un trottoir ou de vous faire renverser par une voiture...

swissinfo, Alexandra Richard à Locarno

7 août 2005

Bono, un hombre bueno - ESP

Résumé : Une rétrospective de l'action humanitaire de Bono à l'occasion du passage de U2 en Espagne

Parution : http://abc.es/

PABLO MARTÍNEZ PITA

Fotos con personajes poderosos tiene muchas. Pero una de las más curiosas fue la que se hizo con Paul O´Neill en 2002. Convenció al secretario del Tesoro estadounidense para viajar por África y comprobar la necesidad de tomar medidas urgentes para paliar la pobreza allí. En Ghana se pusieron un traje típico con un gorro a juego. Las reticencias del circunspecto político eran manifiestas, pero Bono le animó y espetaba a los allí presentes: «Al que se ría no se le perdonará la deuda».

Ese año «Time» dedicaba esta portada al líder de U2: «¿Puede Bono salvar al mundo?». En ello está. En 1999 se unió al movimiento Jubileo 2000, más tarde denominado «Acabar con la deuda» y fundó DATA, que intenta conseguir una especie de Plan Marshall para el continente africano. Con este objetivo ha visitado a Juan Pablo II, Clinton, Chirac, Putin, Kofi Annan, Bush, Blair, Powell... Y por ello es candidato al premio Nobel de la Paz de 2005.

Desde su principio, U2 era una «rara avis». Frente a los imperantes anarquía punk y la frívola nueva ola británica, los irlandeses proponían canciones que destilaban épica y espiritualidad. «Todas nuestras letras hablan de Dios o de las mujeres», decía Bono. Paul Hewson, luego conocido como Bono, nació en Dublín en 1960. En semejante país, ser hijo de madre católica y padre protestante ya de por sí debe dar una perspectiva bastante ecuánime acerca de cualquier conflicto que asole la Humanidad.

En 1976 respondió en el instituto al reclamo de un compañero, Larry Mullen, que colgó un anuncio pidiendo gente para formar un grupo -también se presentaron Adam Clayton, The Edge y su hermano Dick, que abandonaría-. Con 22 años se casó con Ali Stewart, la mujer a la que ha sido fiel y con la que ha tenido cuatro hijos. Con 23 años ya vendía 20 millones de discos («War» fue su primer gran éxito). Y en 1984 participó en el famoso macroconcierto «Live Aid», organizado por Bob Geldolf. Pero él fue el único que se preocupó por saber qué ocurría con las ganancias obtenidas. Así que partió con su mujer a Etiopía, donde trabajaron seis meses en un orfanato. Esta experiencia fue la que le marcó definitivamente para proseguir su labor filantrópica.

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